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Colombie/Equateur/Venezuela

L'OEA tente de désamorcer la crise

Article publié le 05/03/2008 Dernière mise à jour le 05/03/2008 à 15:51 TU

La tension est toujours vive après l'incursion lancée par l'armée colombienne en Equateur pour combattre la guérilla des FARC. Les troupes vénézuéliennes ont commencé à faire route vers la frontière colombienne. Le président équatorien poursuit sa tournée dans toute la région pour faire le plein de soutiens. L'Organisation des Etats américains (OEA) s'est réunie en urgence ce mardi soir pour tenter de désamorcer les tensions.

Maria Isabel Salvador (G), chef de la diplomatie équatorienne et Camilo Ospina (D), l'ambassadeur colombien aux Nations unies, lors du Conseil de l'Organisation des Etats américains (OEA), le 4 mars.(Photo : AFP)

Maria Isabel Salvador (G), chef de la diplomatie équatorienne et Camilo Ospina (D), l'ambassadeur colombien aux Nations unies, lors du Conseil de l'Organisation des Etats américains (OEA), le 4 mars.
(Photo : AFP)

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

L’OEA a accédé à la demande de l’Equateur de tenir probablement le 11 mars une réunion des ministres des Affaires étrangères et à recommander l’envoi d’une mission d’information pour enquêter sur les circonstances de la crise comme le souhaitait Maria Isabel Salvador, chef de la diplomatie équatorienne qui a estimé que les excuses de la Colombie n’étaient pas suffisantes.

L’ambassadeur de Colombie a, pour sa part, démenti que son pays ai fait une incursion en Equateur expliquant que l’armée colombienne avait tiré sur le camp des rebelles depuis des hélicoptères se trouvant dans l’espace aérien colombien.

Le représentant américain Robert Manzanares a appuyé l’attaque colombienne qualifiant les FARC de « menace pour toute la région ». Il faisait ainsi écho de l’ensemble de la classe politique américaine qui, George Bush en tête, soutient le président Uribe.  

Hillary Clinton reproche à Hugo Chavez de se ranger du côté des terroristes ; Barack Obama reconnait au gouvernement colombien le droit de se défendre contre les FARC que John McCain, maintenant officiellement candidat républicain à la présidence, qualifie de l’une des premières organisations terroristes au monde.