par RFI
Article publié le 08/03/2008 Dernière mise à jour le 08/03/2008 à 20:47 TU
Les soldats gouvernementaux, capturés au nord-est de la ville de Kidal en août 2007, ont été libérés dans la nuit du 7 au 8 mars 2008.
(Carte : RFI)
A l’intention des derniers otages libérés, une cérémonie officielle est prévue ce dimanche à Kidal, chef-lieu de la région où ils ont été enlevés il y a 6 mois (1 200 km de la capitale, Bamako).
L’état physique des ex-otages : selon nos sources, ils sont fatigués, certains souhaitent pouvoir rapidement faire un bilan de santé, mais ils sont tous heureux de pouvoir retrouver l’air libre. Il y a de quoi : dans ce vaste désert, ils ont plus d’une douzaine de fois changé de lieu de détention. Le vent, le froid, la chaleur ont failli avoir raison d’eux, sans compter les crépitements d’armes qu’ils ont entendus.
Reste maintenant les détails de leur libération. Il faut savoir qu’Ibrahim Ag Bahanga, le chef du groupe des rebelles touareg qui détenait les otages demandait, pour leur libération, le retrait de l’armée malienne de la localité de Tinzaouatène, située dans le nord, vers la frontière algérienne. Or, à ce jour, d’après nos informations, l’armée malienne est toujours là-bas.
Qu’a donc réellement obtenu Ibrahim Bahanga ? Quelque chose de précieux de Bamako ou du moins de la Libye ? C’est une piste. En effet, dans un communiqué officiel, le gouvernement du Mali a remercié le guide libyen Khadafi, pour son action qui a « largement contribué à cette sortie de crise ».
Chef militaire de l'Alliance nord Mali pour le changement
« On a l'espoir qu'après la libération des prisonniers, il y aura une ouverture de dialogue un peu sérieux, un peu ouvert, entre nous et le gouvernement à travers le Guide lybien Khadafi. »
Sur le même sujet