par RFI
Article publié le 12/03/2008 Dernière mise à jour le 12/03/2008 à 09:33 TU
Le président soudanais, Omar el-Béchir, (à gauche) et son homologue tchadien, Idriss Déby.
(Photo : AFP)
Ce sont les propos d’Omar el-Béchir, lundi à Dubaï, qui ont tempéré l'enthousiasme affiché jusqu'ici par le président sénégalais. Vendredi dernier, Abdoulaye Wade avait promis la signature à Dakar d'un accord de paix définitif entre Khartoum et Ndjamena.
Mais le chef de l'Etat soudanais a jeté un froid en émettant des doutes sur cet accord. « Nous avons cinq accords déjà signés par le Tchad », a-t-il indiqué en estimant qu'ils n'ont pas été respectés par Ndjamena.
Dans la foulée, le rendez-vous entre Omar el-Béchir et Idriss Déby prévu pour ce mercredi à 10 heures, a été repoussé jusqu'en début de soirée à la demande de la partie soudanaise, de quoi renforcer la suspicion des Tchadiens.
Tout en saluant les efforts de médiation sénégalais, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Ahmat Allam-Mi, laisse maintenant planer un doute sur la venue du président Déby, évoquant même la crainte d'une attaque soudanaise par rebelles interposés si le chef de l'Etat tchadien s'absente du pays.
Pour autant, le chef de la diplomatie sénégalaise, Cheikh Tidiane Gadio, a assuré hier soir, que la rencontre entre les deux présidents est encore à l'ordre du jour.
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