Article publié le 24/03/2008 Dernière mise à jour le 24/03/2008 à 10:31 TU
Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot
Nabih Berri fait le constat que « l’impasse politique est totale ». Le président du Parlement reporte une fois de plus la session parlementaire destinée à élire un président de la République, mais il annonce également que si aucune solution n’est trouvée lors du Sommet arabe de Damas dans une semaine, il appellera tous les dirigeants politiques du pays à des pourparlers directs.
Le but serait de relancer le dialogue entre les 14 dirigeants des partis de l’opposition et de la majorité pour qu’ils forment un gouvernement d’unité nationale et qu’ils se mettent d’accord sur une nouvelle loi électorale.
Nabih Berri, qui est aussi l’un des principaux leaders de l’opposition disait également, en début de semaine, qu’une réconciliation entre les dirigeants saoudiens et syriens serait la clé d’une solution au Liban.
Il n’y aura donc pas de président libanais au Sommet de Damas samedi et dimanche prochains, mais y aura-t-il une délégation libanaise ? Le débat divise les camps politiques du pays. Le gouvernement devrait se réunir à nouveau demain soir pour en discuter.
Mais la décision finale risque fort d’intervenir au tout dernier moment, car là encore, elle ne dépend pas que des seuls Libanais, mais bel et bien des équilibres entre les Etats de la sous région.
20/11/2007 à 12:33 TU