Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Transport aérien

Les syndicats d'Alitalia rejettent la nouvelle offre d'Air France-KLM

Article publié le 29/03/2008 Dernière mise à jour le 29/03/2008 à 06:09 TU

Les syndicats d'Alitalia refusent la dernière proposition du franco-néerlandais Air France-KLM. Ils veulent éviter les 2 100 suppressions d'emplois prévues dans le projet. Malgré ce refus, les négociations ne sont pas rompues, elles reprendront lundi.

La dernière proposition d'Air France-KLM ne convient pas aux syndicats d'Alitalia.(Photo : Reuters)

La dernière proposition d'Air France-KLM ne convient pas aux syndicats d'Alitalia.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir

Le rachat d'Alitalia par Air France-KLM demeure toujours aussi incertain après le rejet, de la part des syndicats italiens, de la nouvelle proposition du groupe franco-néerlandais qui confirme 2 120 licenciements mais prévoit l'intégration de 4 190 des 7 400 salariés de l'activité de maintenance AZ Servizi contre 3 300 précédemment.

Les syndicats estiment que les intérêts des employés d'Alitalia, près de 10 000 personnes au total, ne sont pas suffisamment protégés et parmi eux l'Anpac, le syndicat des pilotes, s'est montré le plus virulent, en parlant d'une offre scandaleuse.

Mais conscient de la situation dramatique de la compagnie aérienne, menacée de faillite à très court terme, tous ont tout de même accepté de poursuivre les négociations. Elles reprendront dès lundi, avec le président d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta.

« Nous envisageons de négocier à outrance pour obtenir davantage de concessions », a déclaré un des représentants des salariés d'Alitalia, Raffaele Bonanni. Toutefois, pour pouvoir négocier à outrance, Alitalia doit obtenir un prêt relais de 300 millions d'euros de l'Etat italien, car il ne lui reste plus qu'une centaine de millions de liquidités.