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Syrie / Ligue arabe

Bachar al-Assad répond à ces détracteurs

Article publié le 30/03/2008 Dernière mise à jour le 30/03/2008 à 05:55 TU

Le président syrien, Bachar al-Assad.(Photo : AFP)

Le président syrien, Bachar al-Assad.
(Photo : AFP)

La question libanaise est au cœur du sommet arabe de Damas. C'est la première fois que le Liban est absent d'un sommet arabe. Il proteste contre l’ingérence de son voisin syrien, accusé de bloquer l'élection d'un nouveau président. Beyrouth a le soutien de l'Egypte, de la Jordanie et de l'Arabie Saoudite qui n'ont envoyé que des émissaires de second rang au sommet de Damas. Malgré ces défections, le président Bachar al-Assad, qui sera à la tête de la Ligue arabe pour un an, maintient qu'il a relevé le défi.

Avec notre envoyée spéciale à Damas, Diane Galliot

Le président syrien a relevé le défi. Ce sommet de la Ligue arabe, contesté depuis des mois, aura finalement eu lieu en temps et en heure et il se tient bien à Damas.

Bachar al-Assad donnait le ton dès son discours d’ouverture : un ton calme, solennel, et volontairement non provocateur, qui tranchait avec les déclarations de ces derniers jours de son ministre des Affaires étrangères.

Sur la crise libanaise, qui est le principal point de friction avec les Etats arabes qui ont boudé ce sommet, il a affirmé son attachement à la stabilité, la souveraineté et l’indépendance du Liban.

Bachar al-Assad a répondu aux accusations contre la Syrie à laquelle on reproche de faire pression sur l’opposition libanaise pour bloquer le jeu et prolonger la crise. Il affirme qu’au contraire, des pressions sont exercées sur la Syrie depuis plus d’un an pour qu’elle intervienne auprès des responsables politiques libanais. « La solution, a-t-il expliqué, est entre les mains des Libanais eux-mêmes ».

Le président syrien est désormais président de la Ligue arabe pour un an. Le communiqué final de ce sommet qui sera adopté aujourd’hui sera sa feuille de route.

A écouter

Michel Samaha

Ancien ministre de l'Information dans le gouvernement de Rafic Hariri

«Le Liban n'est pas le sujet du sommet à mon sens. La solution libanaise est une solution libano-libanaise. Elle n'est ni une solution arabe, ni une solution internationale.»

30/03/2008 par Diane Galliot

Slimani Touati

Correspondant de la radio algérienne à Damas

«Le problème qui se pose n'est pas le sommet lui-même, c'est l'après sommet.»

30/03/2008 par Diane Galliot