Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Liban

Michel Sleimane quitte l'armée en août

Article publié le 03/04/2008 Dernière mise à jour le 03/04/2008 à 20:00 TU

Le général Michel Sleimane, chef d'état-major de l'armée libanaise.(Photo : Reuters)

Le général Michel Sleimane, chef d'état-major de l'armée libanaise.
(Photo : Reuters)

Le général Michel Sleimane a annoncé sa décision irrévocable de quitter le commandement des forces libanaises en août prochain en raison des divergences qui entravent son élection à la présidence de la République.

Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot

Le général Michel Sleimane jette l’éponge et, lui qui est si discret et qui évite les médias d’habitude, a choisi l’un des principaux quotidiens du pays, As-Safir, pour annoncer qu’il quitte le commandement de l’armée et qu’il n’attendra pas la présidence plus longtemps.

En clair, Michel Sleimane a droit à la retraite en novembre prochain, mais il a aussi droit à des congés. Il va les prendre et il annonce donc son départ pour le 21 août prochain.

Il explique surtout en avoir assez des tiraillements perpétuels autour de son nom, en tant que candidat de consensus à la présidence de la République. « Je crois qu’à travers cette décision, dit-il, j’œuvre en vue de faire assumer à toutes les parties leurs responsabilités, qu’ils se rendent compte que la poursuite de cette situation épuise l’armée au quotidien et épuise les Libanais qui en ont marre de la politique et des politiciens ».

Dans cette interview, le général Sleimane met également en avant la situation socio-économique, très difficile pour les Libanais. Sur l’avenir du coût de sa candidature à la présidence de la République, il dit qu’il ne l’attend plus et qu’il ne fera pas barrage à un autre candidat de compromis.

Mais interrogé sur le consensus sur son nom en tant que président de la République : « Je l’avais accepté, dit-il, et je l’accepte toujours, dans le cadre d’une solution qui soit de l’intérêt de tous ». Un ras-le-bol donc, mais la porte n’est pas complètement refermée.