par RFI
Article publié le 05/04/2008 Dernière mise à jour le 06/04/2008 à 02:55 TU
Nouvelle polémique autour de Rama Yade. On se souvient de ses propos retentissants lors de la visite du colonel Kadhafi à Paris il y a quelques mois. Cette fois-ci, Rama Yade s'est-elle engagée un peu trop vite ?
Dans une interview accordée au journal Le Monde datée de ce week-end, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme aurait évoqué trois conditions à la présence de Nicolas Sarkozy à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques à Pékin en août prochain : la fin des violences contre la population et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les évènements tibétains et l'ouverture d'un dialogue avec le Dalaï Lama.
Rama Yade dément mais le journal confirme ses dires. A la lecture de cet entretien, on comprend que le président de la République durcit sa position. Or, l'Elysée affirme que ces propos n'engagent que Rama Yade et que Nicolas Sarkozy reste sur la position qu'il a exprimée à Tarbes le 25 mars dernier, à savoir : « toutes les options sont ouvertes ».
Le cafouillage est tel que Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères a été envoyé samedi soir au journal télévisé de 20h00 pour éteindre cet incendie et rappeler la position officielle de la France au sujet du Tibet.
sur France 2
« Il n'y a pas de conditions à la position de la France. »
A écouter
Secrétaire général de Reporters sans frontières.
« Ils ne savent plus comment se comporter; ils sentent bien que la France se comporte mal dans cette affaire là. »
06/04/2008 par Stéphane Lagarde
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