par RFI
Article publié le 11/04/2008 Dernière mise à jour le 11/04/2008 à 05:44 TU
Hier, le chef rebelle, Joseph Kony a collé à son image d’homme imprévisible : il n’est pas venu au rendez-vous qu’il avait lui-même fixé, et la paix n’est toujours pas signée.
Des centaines de personnes du monde entier étaient présentes, hier, dans le petit village de Nabanga, au milieu de la forêt, du côté soudanais de la frontière, dans l’espoir d’assister à cet événement qui devait mettre officiellement fin, dans une clairière du Congo, à plus de 20 ans de guerre civile dans le nord de l’Ouganda. Une guerre civile qui s’est étendue aux pays voisins.
Crainte et méfiance
Selon le vice-président du Sud-Soudan, Riek Machar, qui dirige le processus de paix, le chef rebelle a demandé à la dernière minute d’avoir l’occasion de discuter avec les autorités civiles et religieuses de sa tribu présentes à Nabanga avant de se rendre dans la clairière et de signer cet accord.
Après avoir passé plus de vingt ans à combattre dans le bush, Joseph Kony se méfie de tout, sauf des esprits qui lui parlent, et il redoute en particulier les mandats d’arrêts lancés contre lui et deux de ses complices par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
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