Article publié le 12/04/2008 Dernière mise à jour le 12/04/2008 à 08:04 TU
L'ex-championne argentine de tennis, Gabriela Sabatini, portant la flamme olympique à Buenos Aires le 11 avril 2008.
(Photo : Reuters)
Après les débordements de Londres, Paris et San Francisco, l'étape argentine de la flamme olympique s'est déroulée plus sereinement. Des militants pro-Tibet ont bien tenté de jeter de l'eau sur la flamme, lors de son passage, mais sans résultat. Le parcours de 13,8 km était placé sous la protection de quelque 2700 policiers et 3000 volontaires. Après Buenos Aires, la flamme est attendue ce week-end en Tanzanie, son unique étape africaine.
Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet
Le soulagement des autorités était visible à l’issue des treize kilomètres parcourus par la flamme olympique à Buenos Aires. Soulagement, d’abord, des représentants chinois et des responsables du Comité olympique international qui voulaient à tout prix éviter que se répètent les incidents qui s’étaient produits dans les étapes antérieures, notamment à Londres et à Paris.
Soulagement, aussi, des autorités argentines, gouvernement central péroniste de gauche, et mairie de Buenos Aires dirigée par un opposant de centre-droit, pour une fois unis par un même souci de faire bonne figure à l’occasion de cet unique arrêt dans un pays latino-américain sur la route de Pékin, qui marquait aussi le premier passage de la flamme en terre argentine.
En deux heures et quart, du Sud au Nord de Buenos Aires, à travers quelques-unes de ses plus belles avenues, la flamme a été portée par 80 relayeurs, en majorité des gloires passées ou présentes du sport argentin, devant une foule enthousiaste mais peut-être moins nombreuse que prévue.
Sans doute l’imposant dispositif de sécurité et la crainte affichée au sujet de possibles incidents ont dissuadé beaucoup d’habitants de Buenos Aires de descendre dans la rue. Quant aux manifestants anti-Chinois ou pro-Tibétains, aussi discrets que peu suivis, ils ont respecté l’engagement pris de ne pas perturber la cérémonie.
A écouter
« Les gardiens chinois de la flamme avaient suscité une très vive polémique en France et au Royaume-Uni, ils irritent aujourd'hui les responsables indiens de la sécurité. »
12/04/2008 par Stéphane Lagarde
Président du Comité international olympique.
« Concernant la liberté de parole, on avait obtenu la garantie des représentants chinois que tous les athlètes pourront répondre à des interviews, sans aucune entrave. »
12/04/2008 par Marc Lebeaupin
A lire
10/04/2008 à 23:59 TU