Article publié le 10/04/2008 Dernière mise à jour le 10/04/2008 à 13:32 TU
Le président du Comité international olympique, Jacques Rogge pendant la conférence de Pékin, le 10 avril 2008.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Pékin, Marc Lebeaupin
C’était la conférence de presse d’un dirigeant qui marche sur des œufs. Pendant presqu’une heure Jacques Rogge s’est employé à apaiser les tensions, rassurer et promettre le succès de ces jeux.
Sur la situation de crise que traverse la famille olympique, Jacques Rogge a voulu remettre les choses à leurs places : « Ce n’est pas Munich et les prises d’otages, ce n’est pas non plus le boycott des années 80. L’histoire des jeux est jalonnée de défis et ceux auxquels nous sommes confrontés sont beaucoup moins graves que ceux qu’on a connus. »
Le président de CIO a tout de même reconnu qu’il y a avait des problèmes sérieux : « celui des engagements chinois non tenus, la loi sur la liberté de la presse, la levée de la censure sur internet, très imparfaitement appliquée ».
« Des jeux sans violence »
Sur le problème de la torche, le CIO condamne, encore une fois, les fauteurs de trouble, à Londres, comme à Paris.
Jacques Rogge reconnait qu’il est très triste de tout ce qui s’est passé. Mais il souligne, que l’image de la flamme elle-même, n’est pas atteinte.
Pour l’avenir proche, le président de CIO est surtout préoccupé par l’aptitude des athlètes pendant les jeux.
Jacques Rogge a tenté de définir des règles les plus précises possibles. « Il est n’est pas question, dit-il, de remettre en cause la liberté d’expression des sportifs, mais ils devront se garder de toute propagande. »
Enfin en destination de la Chine et en réponse à des questions sur les droits de l’homme ou sur le Tibet, le président de CIO a simplement souhaité « des jeux sans violence ».
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