par RFI
Article publié le 16/04/2008 Dernière mise à jour le 16/04/2008 à 23:05 TU
De gauche à droite : Bernard Laporte, secrétaire d'Etat aux Sports, à la Jeunesse et à la Vie associative, Robert Karouchi, secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale, à leur sortie de l'Elysée, le 16 avril 2008.
(Photo : AFP)
Après une série de couacs qui ont mis à mal la cohésion gouvernementale, Nicolas Sarkozy a fermement recadré mercredi ses ministres, en les rappelant plus que fermement à leur devoir de « solidarité ». Le chef de l'Etat intervient après les divergences d'opinion exprimées au sein de sa majorité concernant plusieurs sujets sensibles, notamment le Tibet, les OGM et le débat autour de la carte de réduction du prix des transports en train dénommée carte « famille nombreuse », dont la suppression avait été évoquée avant d'être maintenue.
Finis les couacs et la cacophonie. Nicolas Sarkozy tape du poing sur la table -en colère contre les gaffes de ses ministres, mais également agacé par les récriminations de sa majorité. Recadrage et explications sont donc à l'ordre du jour.
Finis les couacs et la cacophonie. Nicolas Sarkozy tape du poing sur la table, en colère contre les gaffes de ses ministres, mais également agacé par les récriminations de sa majorité. Recadrage et explications sont donc à l'ordre du jour.
Premier acte en Conseil des ministres mercredi matin : le président ne mâche pas ses mots : « fini d'être gentil, assène-t-il au gouvernement, il n'y aura pas de nouveau couac sans sanction, la prochaine fois c'est la porte ». On se saurait être plus clair.
Deuxième acte : quelques heures plus tard en fin d'après midi, toujours à l'Elysée. Cette fois, ce sont tous les responsables de l'UMP qui sont convoqués pour officiellement « prendre un verre avec le président ». Mine défaite des invités à leur arrivée à l'Elysée. Mais un peu soulagés, semble-t-il, à leur sortie. Pour eux, pas de sévère rappel à l'ordre mais un message tout de même assez ferme alors que la grogne continue de monter dans les rangs de la majorité.
Nicolas Sarkozy les a ainsi rappelés à la nécessaire loyauté et à la solidarité qui doivent accompagner les décisions prises par le gouvernement. « Il faut coûte que coûte maintenir le cap des réformes », a insisté le président.
« Quand les temps sont difficiles et que la vision n'est pas assez claire, alors le navire part un peu dans tous les sens. »
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