par RFI
Article publié le 18/04/2008 Dernière mise à jour le 18/04/2008 à 03:05 TU
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso (G), et le Premier ministre démissionnaire irlandais, Bertie Ahern (D).
(Photo : AFP)
«Voter non serait désastreux pour l'Irlande et pour ses 26 partenaires de l'Union européenne». Jose Manuel Barroso dramatise l'enjeu de la consultation populaire à venir, affirmant qu'il n'existe aucun plan B en cas de rejet du texte.
A moins de deux mois du vote, il reste 60% d'indécis dans un pays qui a déjà donné des sueurs froides à l'Europe en refusant en 2001 le Traité de Nice avant de l'approuver l'année suivante grâce à des garanties obtenues sur la neutralité du pays.
Référendum irlandais avant la présidence française
Déjà en début de semaine, la chancelière allemande est venue prêcher la bonne parole, rappelant aux Irlandais qu'ils devaient à l'Europe de disposer d'une richesse par habitant supérieure de 25% à celles des Allemands.
Mais rien n'est encore joué. Selon l'Irish Daily Mail, les autorités irlandaises ont d'ailleurs avancé la date de la consultation pour qu'elle ait lieu avant la présidence française qui commence en juillet.
On craindrait en effet à Dublin que la volonté de Paris de faire progresser la défense européenne ou l'harmonisation de l'impôt sur les sociétés ne fâchent bon nombre d'électeurs qui tiennent à ce que leur pays reste en dehors des conflits et continue à attirer les investisseurs grâce à une fiscalité avantageuse.
A lire