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JO de Pékin

Le temple de Zenkoji boude la flamme

Article publié le 18/04/2008 Dernière mise à jour le 18/04/2008 à 11:27 TU

Le temple de Zenkoji, un des principaux lieux du bouddhisme au Japon, ne sera pas le point de départ du relais de la flamme olympique dans le pays. Les moines du temple bouddhiste ont refusé d’accueillir la flamme, le 26 avril prochain, en signe de protestation contre la situation au Tibet. Toutefois, le Japon qui cherche à améliorer ses relations avec la Chine, veut empêcher toute action illégale contre le relais et changera donc son point de départ. Deux mille policiers seront déployés le long du parcours.

Le temple bouddhiste japonais de Zenkoji, à Nagano, a annoncé son retrait du parcours de la flamme olympique, le 18 avril 2008. (Photo : AFP)

Le temple bouddhiste japonais de Zenkoji, à Nagano, a annoncé son retrait du parcours de la flamme olympique, le 18 avril 2008.
(Photo : AFP)

Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

Le temple de Zenkoji qui abrite un bouddha caché depuis le Moyen-âge et dont la cloche avait donné le départ de la cérémonie d'inauguration des Jeux d'hiver de Nagano en 1998, ne recevra pas la flamme olympique des Jeux de Pékin.

« Nous sommes les mêmes bouddhistes que les Tibétains, nous sommes très inquiets de la situation au Tibet. Nous ne pouvons pas accepter de servir de point de départ du relais olympique », déclare un moine du temple de Zenkoji.

« Nous respectons la décision des moines de Zenkoji, nous allons changer le point de départ », confirme Kunihiko Shinohara, le chef du comité d'organisation du relais de Nagano, alors que la flamme olympique est arrivée à Bangkok.

Le Japon qui cherche à améliorer ses relations avec la Chine, veut empêcher toute action illégale contre le relais. Deux mille policiers seront déployés le long du parcours, le concert de clôture du relais prévu dans le stade olympique de Nagano a déjà été annulé, en raison des craintes pour la sécurité. Des gardes chinois pourront accompagner la flamme, mais la police japonaise qui ne veut pas d'eux, limitera leur rôle au strict minimum.