Article publié le 18/05/2008 Dernière mise à jour le 18/05/2008 à 03:01 TU
La salle des négociations où sont réunis les représentants libanais de la majorité et de l’opposition. En premier plan, le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea, le 17 mai 2008 à Doha.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Ambiance tendue, discussions houleuses, blackout presque total, la première journée du dialogue interlibanais de Doha n’était pas de tout repos. La fameuse question des armes du Hezbollah a failli encore une fois mettre le feu aux poudres. La coalition au pouvoir a tenté de renverser l’ordre des priorités en insistant pour que soit d’abord discutée la question des armes.
Après de vifs échanges entre des représentants de la majorité et de l’opposition, le Premier ministre du Qatar qui dirige les débats a été contraint de lever la séance soixante-quinze minutes après son début. Hamad Ben Jassem Al-Thani a rappelé que l’accord régi par la Ligue arabe et accepté de toutes les parties libanaises jeudi dernier à Beyrouth ne supporte aucune interprétation.
Pas de résultat décisif
Le gouvernement d’union nationale et le nouveau découpage électoral sont les deux premiers points à l’ordre du jour. Vient ensuite la relation entre parties et l’Etat. Le responsable qatari a affirmé que les pays arabes feraient une proposition concernant l’armement du Hezbollah.
Pour éviter de nouvelles joutes verbales, la seconde séance qui devait avoir lieu samedi a finalement été reportée à dimanche. Un sous-comité comprenant des représentants des deux bords a été chargé d’examiner le nouveau découpage électoral. Il a tenu trois réunions sans parvenir à un résultat décisif bien que des progrès aient été réalisés.
Sur le même sujet