Article publié le 25/05/2008 Dernière mise à jour le 25/05/2008 à 09:03 TU
« Aucun gouvernement d'unité nationale n'est envisagé. Il y a eu beaucoup de spéculations, mais je ne vois pas comment cela serait réalisable », a déclaré Morgan Tsvangirai, à la presse, peu après son arrivée à Harare.
(Photo : Reuters)
C’est entouré d’un dispositif de sécurité du plus haut niveau que Morgan Tsvangirai a effectué son retour au pays. Absent depuis plus de six semaines du Zimbabwe, le leader du Mouvement pour le changement démocratique, le MDC, avait annoncé qu’il rentrerait le 17 mai, puis s’était ravisé subitement.
La raison de ce report ? Le MDC avait déclaré que son chef était la cible d’un complot visant à l’assassiner. « Une fantaisie », selon la Zanu-PF du président Mugabe. Une menace particulièrement prise au sérieux par l’opposition.
A la recherche de soutiens internationaux
Parti du Zimbabwe quelques jours après le premier tour de l’élection présidentielle du 29 mars, Tsvangirai a cherché jusqu’ici des soutiens régionaux et internationaux.
Une porte semble s’être entrouverte. Le porte-parole de Tsvangirai, George Sibotshiwe a affirmé à RFI que « l’intervention de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) serait imminente afin d’obtenir de meilleures conditions pour le second tour ».
Depuis la fin du premier tour de l’élection présidentielle, une violente campagne d’intimidation a, selon l’opposition, causé la mort d’au moins quarante de ses partisans.
A peine arrivé à Harare, Tsvangirai a tenu à rendre visite aux victimes de ces violences postélectorales. Un geste symbolique à l’encontre de ses électeurs qui marque son retour dans la bataille électorale.
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