par RFI
Article publié le 19/05/2008 Dernière mise à jour le 19/05/2008 à 02:08 TU
Depuis début avril, le Zimbabwe est le théâtre d'une forte montée de violence. Des centaines de personnes ont été arrêtées et des associations font état de milliers de blessés et de déplacés.
Le MDC, le parti de Morgan Tsvangirai, accuse le régime d'orchestrer une campagne de violence. Le président Robert Mugabe, de son côté, fait porter la responsabilité de ce climat d'insécurité à l'opposition.
Ce dimanche après-midi, au cours d'un meeting à Bulawayo, la vice-présidente du MDC a lancé un appel à la SADC, la Communauté de développement d'Afrique australe, lui demandant une force de surveillance. « La SADC, les Nations unies et l'Union africaine doivent être présentes pour surveiller l'élection, de même que la presse internationale », a déclaré l’opposante.
Assurer la sécurité du second tour
La veille, le président Mugabe avait refusé d'envisager la présence de nouveaux observateurs internationaux. Depuis Berlin, le Prix Nobel de la paix sud-africain, Desmond Tutu, a souhaité le déploiement d'une force de paix internationale, afin d'assurer la sécurité du second tour.
Dans une interview à paraître ce lundi dans la presse allemande, l'archevêque en appelle à la SADC et à l'Union européenne pour contraindre le président Mugabe à accepter le verdict des urnes.
La SADC estime, pour sa part, que tout sera fait pour organiser dans de bonnes conditions ce second tour de la présidentielle.
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