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France / Russie

Poutine à Paris, un Premier ministre très présidentiel

par  RFI

Article publié le 30/05/2008 Dernière mise à jour le 30/05/2008 à 10:01 TU

Le président Nicolas Sarkozy (g) accueillant le Premier ministre russe Vladimir Poutine sur le perron de l'Elysée ce jeudi 29 mai.(Photo : Reuters)

Le président Nicolas Sarkozy (g) accueillant le Premier ministre russe Vladimir Poutine sur le perron de l'Elysée ce jeudi 29 mai.
(Photo : Reuters)

Le désormais Premier ministre russe Vladimir Poutine a rencontré François Fillon et Nicolas Sarkozy hier, pour le premier jour de sa visite parisienne. L'énergie a été au coeur des discussions. Vladimir Poutine aimerait que les relations économiques Russie / Union européenne impliquent davantage de produits et de technologies à valeur ajoutée et moins les matières premières. C'est la première visite à l'étranger de l'ancien président russe, qui doit rencontrer ce vendredi l'ancien président français Jacques Chirac.

Comme disent les Russes, le Premier ministre Poutine est en visite présidentielle à Paris... C'est quand même à son homologue François Fillon qu'il a réservé son premier entretien, où ont été abordés des sujets essentiellement économiques et de partenariat franco-russe. En 5 ans, les échanges ont triplé entre les 2 pays, il faut continuer sur cette lancée, ont déclaré les Premiers ministres, et diversifier la coopération notamment dans le domaine des hautes technologies, un secteur de coopération très prometteur, a souligné Vladimir Poutine.

Interrogé sur les droits de l'homme dans son pays, le nouveau Premier ministre russe a pu fort oportunément répondre que ce sujet ne faisait désormais plus partie de ses compétences. Le terrain était donc libre pour aller dans la foulée dîner en toute sérénité à l'Elysée, chez le président français qui l'avait invité à réserver sa toute première visite à la France.

Les deux hommes ont pu, entre dirigeants qui s'apprécient, l'un deuxième producteur mondial de pétrole et l'autre tout prochain président de l'Union européenne, aborder le dossier de l'énergie, ce dossier de plus en plus prioritaire au moment où le baril de pétrole dépassse les 135 dollars.

Mais interrogé sur la possibilité d'une coopération pour freiner la hausse des prix du pétrole, le premier ministre russe a répondu qu'il ne pouvait rien faire : « Ce n'est pas la Russie qui fixe les prix du pétrole, mais le marché ».