par RFI
Article publié le 01/06/2008 Dernière mise à jour le 01/06/2008 à 13:41 TU
Femmes maliennes, catholiques ou musulmanes, femmes originaires du nord ou du sud du pays, c’est main dans la main, qu’elles se sont présentées au meeting de Bamako, dédié à la paix dans le nord.
Et pour que les armes se taisent là-bas dans la région de Kidal, les femmes maliennes insistent pour une solution négociée. « Je suis d’accord avec ce que le président ATT (Amadou Toumani Touré) a dit. On veut la paix vraiment, pas la guerre. Il faut négocier vraiment ».
Pour elles, comme pour d’autres femmes présentes à la réunion, l’accord d’Alger doit rester le seul cadre de discussions entre les belligérants.
« Il faut qu’on prenne tous les accords et les appliquer comme cela se doit », demande une manifestante. Elle reçoit le soutien de sa voisine qui renchérit : « Il faut appliquer d’abord les accords de Tamanrasset, et suite à celui-là, il y a eu un autre accord d’Alger. Nous pensons qu’avec ces deux accords, aujourd’hui, nous devons nous mettre à la table des négociations ; cela veut dire l’Etat aujourd’hui, avec nos frères qui ont déserté ».
Et pour que le climat se détende durablement, une délégation de femmes s’apprête à se rendre dans le nord, pour rencontrer à la fois, les forces loyalistes, et les groupes de rebelles touaregs armés.
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