Article publié le 05/06/2008 Dernière mise à jour le 05/06/2008 à 01:00 TU
Le Tribunal correctionnel de Paris n’a pas suivi les réquisitions du procureur, qui avait demandé notamment 5 ans de prison ferme contre Ibrahim Coulibaly, lors du procès de mars dernier. Mais l’ex-sergent chef ivoirien, jugé par contumace, écope de la plus lourde peine parmi les 13 accusés de tentative d’assassinat de Laurent Gbagbo en 2003 : 4 ans de prison ferme.
Cinq anciens légionnaires ont été acquittés. Les 7 autres prévenus ont été condamnés entre six mois et deux ans et demi de prison. Deux ans et demi pour Mamadou Diomandé, ancien représentant en France du MPCI, une aile de l’ex-rébellion ivoirienne.
En revanche, le Libano-Ivoirien Hassan Sakr, le financier présumé du projet d'assassinat du président ivoirien, n’a été condamné qu’à un an de prison avec sursis.
Ce procès s’est déroulé en France en vertu d’une loi de lutte contre le mercenariat, adoptée début 2003, juste quelques mois avant l’interpellation des 13 prévenus.
Laurent Gbagbo, qui s'était porté partie civile, s'est désisté quelques mois avant le procès. Les condamnés ont dix jours pour faire appel.
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