par RFI
Article publié le 10/03/2008 Dernière mise à jour le 10/03/2008 à 10:18 TU
Photo non datée d'Ibrahim Coulibaly, alias « IB». Mêlé à plusieurs coups d'Etat en Côte d'Ivoire, l'ancien militaire est aujourd'hui introuvable.
(Photo : AFP)
C'est un procès en l'absence du principal protagoniste de l'affaire qui s'ouvre aujourd'hui à Paris. En effet, tout au long des 4 semaines d'audiences, il y a fort peu de chances de voir le sergent-chef IB se présenter à la barre. Depuis décembre dernier et une rocambolesque nouvelle tentative de putsch à Abidjan, Ibrahim Coulibaly se cache, très vraisemblablement en Afrique de l'ouest.
Les 12 autres prévenus, qui sont soupçonnés d'avoir recruté des mercenaires ou d'avoir fait partie du commando devant éliminer Laurent Gbagbo, se présenteront pour leur part libres devant leurs juges. Dans un premier temps soupçonées d'infractions liées au terrorisme, toutes ces personnes ont vu en 2004 la Cour d'appel annuler cette qualification, elles sont désormais mises en examen pour des faits « en lien avec le recrutement de mercenaires ». Ces hommes encourent aujourd'hui une peine de 7 ans d'emprisonnement et une amende de 100 000 euros s'ils sont reconnus coupables.
Pour Ibrahim Coulibaly, déjà marginalisé au sein des « Forces nouvelles » par son grand rival Guillaume Soro, l'ouverture de ce procès compromet un peu plus ses chances de reconversion dans la politique. La Côte d'ivoire, théâtre de ses ambitions déçues, a en effet lancé en janvier un mandat d'arrêt international contre lui.
A lire