par RFI
Article publié le 06/06/2008 Dernière mise à jour le 06/06/2008 à 10:47 TU
Vingt personnes ont été tuées et 47 autres blessées vendredi dans une explosion au passage d'un bus à l'heure de pointe à Colombo, la capitale. L'armée a immédiatement accusé les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), la rébellion séparatiste. Il s'agit de l'un des attentats les plus meurtriers de l'année. L'explosion fin avril d'une bombe à bord d'un autocar bondé près de la capitale sri-lankaise avait fait 24 morts et une soixantaine de blessés.
L'explosion s'est produite à Moratuwa, dans la banlieue sud de la capitale sri-lankaise, Colombo, le 6 juin 2008.
(Photo : Reuters)
Il y avait une centaine de passagers à bord, dont la plupart ont été touchés. Pour beaucoup par les éclats du pare-brise et des vitres, qui du côté où la mine à fragmentation était posée ont toutes été soufflées.
Si le bus était bondé, c'est que l'attentat a été commis à une heure de pointe. Le véhicule circulait très lentement dans les bouchons, quotidiens dans cette banlieue sud de Colombo.
Offensives de l'armée
Schéma de violence malheureusement classique dans l'île où ce type d'attaques est systématiquement attribué par les autorités aux Tigres tamouls. La guérilla, qui jamais ne revendique ses actions, mais dont la signature est évidente, quand il s'agit de bus de l'armée ou de la police, comme le 16 mai, en plein cœur de la capitale où une dizaine de policiers avaient été tués.
Depuis quelques mois, les transports en commun civils, des trains notamment, ont été visés par des attentats à la bombe. Ceux-ci font échos aux offensives de l'armée contre les bastions des LTTE dans le nord et le nord-ouest de l'île. Les combats sont quotidiens, l'administration du président Mahinda Rajapakse ayant promis de vaincre militairement la rébellion tamoule avant la fin de l'année.
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