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Irlande / Union européenne

Traité de Lisbonne : le gouvernement espère une victoire du «oui»

Article publié le 10/06/2008 Dernière mise à jour le 10/06/2008 à 15:07 TU

Le Premier ministre irlandais, Brian Cowen, lors d'une conférence de presse à Dublin, le 10 juin 2008.(Photo : AFP)

Le Premier ministre irlandais, Brian Cowen, lors d'une conférence de presse à Dublin, le 10 juin 2008.
(Photo : AFP)

A l'avant-veille du référendum sur le traité de Lisbonne, le Premier ministre Brian Cowen s'est dit convaincu d'une victoire du « oui », parce qu'il en va de l'intérêt économique du pays, a-t-il déclaré. L'Irlande est le seul des 27 pays de l'Union européenne à organiser un référendum sur ce traité, destiné à remplacer le projet de Constitution auquel les électeurs français et néerlandais se sont opposés en 2005. Le vote de jeudi sera donc très observé, car un rejet du texte plongerait sans doute l'UE à nouveau dans la crise, un scénario envisageable. Le sondages annoncent en effet une lutte serrée entre les partisans du « oui » et le camp du « non ».

Avec notre envoyée spéciale à Dublin, Béatrice Léveillé

« Ce traité, je l'ai négocié, je sais ce qu'il y a dedans et il n'y a rien à craindre pour l'Irlande. Nous avons besoin d'un "oui " au Traité de Lisbonne pour l'Europe et pour nous qui avons déjà tellement profité de la solidarité européenne ».

Brian Cowen ne veut pas croire que des arguments défensifs et négatifs peuvent l'emporter jeudi prochain. « Face à la confusion et à la propagande des anti-Européens, nous opposons un discours clair et positif », dit-il. Les Irlandais ont voté « oui » pour l'Europe à cinq reprises dans le passé, et le Premier ministre est convaincu que jeudi ce sera un vote en faveur de l'Europe qui sortira des urnes.

L'Irlande traverse une période économique difficile. Ce n'est pas le moment de décourager les investisseurs européens et l'opposition soutient la campagne pour le « oui ». Même les syndicats d'agriculteurs ont rallié le camp du « oui » après avoir reçu des assurances de Bruxelles.

Reste à faire passer ce message à deux jours du scrutin alors qu'un tiers des électeurs ne sait toujours pas quoi voter.