par RFI
Article publié le 26/06/2008 Dernière mise à jour le 26/06/2008 à 05:28 TU
Le MNJ réclame une plus grande part des bénéfices tirés de l'uranium pour les populations locales.
(Photo : AFP)
Les 4 Français, une femme et 3 hommes, faisaient leur footing au moment de leur enlèvement. Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) a immédiatement revendiqué la prise d'otages et assuré qu'ils seraient très vite relâchés, peut-être même le lendemain.
Ils auront finalement été retenus pendant 4 jours. Les Français ont été remis sains et saufs au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) mercredi en fin d'après-midi. Le CICR doit les remettre aux autorités nigériennes, probablement ce jeudi, soit à Arlit, soit à Agadez.
Selon le chef du MNJ, Agali Alambo, l'objectif de cette prise d'otages n'était pas d'agir contre le groupe nucléaire français Areva, mais plutôt de lui faire passer un message, afin que le groupe fasse pression sur les gouvernements français et nigérien, pour régler la crise du nord Niger par la négociation. Pour le chef rebelle, sans solution du conflit, l'exploitation minière dans cette région, riche en uranium et en pétrole, sera difficile.
Porte-parole du MNJ.
« Areva et le gouvernement nigérien ne peuvent garantir la sécurité des exploitations, ni du pétrole, ni de l'uranium, dans une région où il y a un conflit. »
Depuis début 2007, les autorités nigériennes nient l'existence d'un mouvement de rébellion, parlant de « bandits armés » La région a même été placée sous état de « mise en garde » il y a 10 mois.
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