par RFI
Article publié le 29/06/2008 Dernière mise à jour le 29/06/2008 à 05:47 TU
Le MNJ réclame une plus grand part des bénéfices tirés de l'exploitation de l'uranium pour la population locale.
(Photo : AFP)
Le ministère de la Défense a d'abord annoncé la mort d'un « haut responsable » du MNJ, le Mouvement des Nigériens pour la justice ; le communiqué ne précisait pas son identité. Il affirmait que l'homme a été tué avec une dizaine d'autres rebelles touaregs pendant les affrontements de Tezerzaït.
De son côté, le MNJ a reconnu tard samedi que son vice-président manquait à l'appel : Mohamed Asharif, ancien capitaine de l'armée, membre fondateur du MNJ. La rébellion affirme que Mohamed Asharif a été capturé par les militaires vendredi, avec 3 autres rebelles blessés, qu'il avait la jambe déchiquetée, mais qu'il était encore vivant.
Le MNJ parle de combats farouches, et confirme avoir perdu 3 autres hommes, et 3 véhicules, à Tezerzaït. L'armée, elle, ajoute qu'elle a saisi d'importantes quantité d'armes et de munitions.
Les militaires ont en fait repris la position de Tezerzaït, perdue il y a un an : un puit, et les ruines d'une école à proximité. D'après les rebelles, l'armée aurait employé les grands moyens : des chars, des camions, et deux hélicoptères. Le MNJ assure avoir détruit un char et abattu un hélicoptère de l'armée.
Selon son porte parole, militaires et rebelles se faisaient toujours face samedi, les militaires à Tezerzaït, et les rebelles plus au sud.
Mohamed Achérif |
La quarantaine, père de deux enfants, ex-capitaine de l'armée régulière nigérienne, Mohamed Achérif était l'une des têtes pensantes du MNJ. De sources concordantes, c'est lui qui a organisé en 1987, l'une des premières attaques contre l'armée nigérienne. Il fut un moment porte-parole du MNJ, avant de devenir le vice-président du mouvement, après sa dernière restructuration. (AFP) |
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