par RFI
Article publié le 05/07/2008 Dernière mise à jour le 05/07/2008 à 15:07 TU
Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale de La Haye, Pays-Bas, le 4 juillet 2008.
(Photo : Reuters)
Dans le meilleur des cas, Jean-Pierre Bemba devra attendre plus de trois mois avant de comparaître devant la Chambre préliminaire pour que les charges qui pèsent contre lui soient confirmées. Dans le meilleur des cas parce que plusieurs démarches procédurales peuvent éventuellement repousser la date du 4 novembre.
Les avocats ont l'intention, dans les deux semaines qui viennent, de demander une mise en liberte provisoire qui permettrait a l'ancien vice- président de comparaître libre.
Mais avant de formuler cette demande, ils veulent examiner les éléments qui ont incité le procureur de la CPI à refuser la liberté provisoire.
Luis Moreno Ocampo estime en effet que cela mettrait en danger l'enquête et qu'il y aurait un risque de fuite de l'accusé.
« Il faut nous fournir les documents sur lesquels il s'appuie, explique l'un des avocats de Jean-Pierre Bemba, faute de quoi cela ressemblera à un procès d'intention ».
La date du 4 novembre, qui en principe doit signifier que l'on peut ouvrir ou non le procès, reste donc encore aléatoire.
Outre Jean-Pierre Bemba, la CPI détient actuellement trois chefs de guerre congolais. Le premier procès contre Thomas Lubanga, qui devait commencer le 23 juin, est pour l'heure suspendu.