par RFI
Article publié le 08/07/2008 Dernière mise à jour le 08/07/2008 à 04:52 TU
Pour sa défense, Simon Mann a plaidé qu'il n'était qu'un complice, que les organisateurs étaient Mark Thatcher et le millionnaire Eli Calil. Tous les deux ont démenti.
( Photo : AFP )
« Je m’excuse de ce qui s’est passé, je suis content que cela ne se soit pas produit », c’est ce qu’avait déclaré Simon Mann à l’issue du procès en juin dernier.
Ce lundi, à la lecture du jugement, l’ancien mercenaire est resté silencieux. Il a été condamné à 34 ans de prison, soit 3 ans de plus que ce qu’avait requis le procureur. Accusé d’avoir été le cerveau d’une tentative de coup d’Etat, l’ex-officier des forces spéciales britanniques avait été arrêté il y a 4 ans au Zimbabwe en compagnie d’une soixantaine de mercenaire.
Ses crimes étaient passibles de peine de mort, mais la condamnation répond à la demande express d’Harare : lors de l’extradition de Simon Mann, le Zimbabwe avait demandé à la Guinée équatoriale de ne pas le condamner à mort.
L'autre accusé, Mohamed Salami, un homme d’affaire libanais installé en Guinée équatoriale a, lui, écopé de 18 ans de prison.
Restent les trois grands absents du procès : Marc Thatcher, fils de l’ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, Sévéro Moto, opposant détenu en Espagne pour trafic d’armes et Elie Khalil, homme d’affaire d’origine libanaise, tout trois désignés par Simon Mann comme les autres architectes du coup d’Etat déjoué.
Hier, le président a à nouveau recommandé au procureur d’entreprendre toutes les démarches judicaires possibles en vue de leur extradition.
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