Article publié le 13/07/2008 Dernière mise à jour le 13/07/2008 à 05:38 TU
Les ministres des Affaires européennes de l'Union étaient réunis à Brest pour une réunion « informelle », le 12 juillet 2008.
(Photo : AFP)
Avec notre envoyé spécial à Brest
Le ministre irlandais des Affaires européennes Dick Roche a demandé à ses homologues de faire preuve de compréhension, le gouvernement irlandais étant encore en train d’analyser les raisons du rejet du Traité de Lisbonne, en particulier chez les étudiants et chez les jeunes en général.
Dick Roche a souhaité que la situation dans son pays n’influe en rien sur la poursuite du processus de ratification ailleurs. 22 pays parmi les 26 partenaires de Dublin ont à ce jour adopté le Traité. Il a dit sa préoccupation que l’absence de solution ne vienne servir les intérêts des mouvements populistes anti-européens lors des élections européennes de juin 2009.
L’ensemble des ministres chargés des Affaires européennes ont souligné que faute d’un accord politique d’ici au printemps, ces élections se dérouleraient selon les modalités du traité actuel, celui de Nice, ce qui paradoxalement léserait les intérêts de l’Irlande.
Le consensus ici c’est qu’il faut en sortir par le haut. « On fait ou on le fait pas, mais il faut décider », a dit Jean-Pierre Jouyet, mais il faut clarifier définitivement la situation avant la fin de cette année ».
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