Article publié le 16/07/2008 Dernière mise à jour le 16/07/2008 à 02:27 TU
La cathédrale de Cantorbéry est le centre de la Communion anglicane. Son archevêque est le chef religieux de l'église anglicane, mais n'a pas de pouvoir sur les églises soeurs.
( Photo : Beenthere_Donethat.org.uk )
La conférence des évèques anglicans, qui se tient du 16 juillet au 4 août, s'ouvre dans un climat de tension rarement atteint. On parle même de schisme possible de la communauté anglicane, la « communion » anglicane, qui rassemble 77 millions de fidèles dans le monde.
Au centre de la querelle : l'ordination de femmes et d'homosexuels à l'épiscopat, une question qui oppose radicalement libéraux et conservateurs. Un quart des évèques, essentiellement des Africains, ont annoncé qu'ils ne viendraient pas à la réunion, pour marquer leur désapprobation face à la décision de l'église d'Angleterre d'autoriser l'ordination de femmes évèques.
Déjà, en 2003, l'ordination d'un évèque homosexuel par l'église américaine avait mis le feu aux poudres. Mais cette fois, maintenir l'union au sein des 38 églises nationales qui composent la communion anglicane apparait encore plus difficile, après l'annonce, fin juin, par les conservateurs de la création d'une nouvelle structure indépendante de l'archevêque de Cantorbéry, statutairement à la tête de la communion anglicane. D'autant plus que la Conférence de Lambeth n'a pas le pouvoir d'imposer ses décisions aux églises nationales, qui restent libres de les adopter ou pas.
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