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Commerce mondial

Négociations difficiles à l'OMC

Article publié le 23/07/2008 Dernière mise à jour le 23/07/2008 à 05:06 TU

Les Etats-Unis ont beau avoir proposé de baisser à 15 milliards de dollars leurs subventions agricoles, les négociations du cycle de Doha n'avancent guère à Genève. Le geste est jugé insuffisant pour les pays émergents. Pour le commissaire européen Peter Mandelson, il faut clore ce volet agricole et désormais ouvrir le chapitre des biens industriels.

Avec notre envoyée spéciale à Genève, Mounia Daoudi

Pour le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, les négociations à l'OMC doivent se concentrer sur les produits industriels.(Photo : Reuters)

Pour le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, les négociations à l'OMC doivent se concentrer sur les produits industriels.
(Photo : Reuters)

A 22h 30 et après une longue journée de négociation, Peter Mandelson continue à trouver les pourparlers, « intenses, instructifs, et innovants », mais le commissaire européen sait aussi être langue de bois : « Il y a eu beaucoup de négociations très difficiles sur des dossiers très délicats, il y eu des points positifs et des point négatifs, mais nous continuons d’avancer dans la bonne direction ».

Le négociateur brésilien, Celso Amorim, sait lui aussi faire de l’humour, mais sans langue de bois : « C’est un début, mais ça va lentement... Mieux vaut lentement qu’une totale paralysie. » Et quand il s’agit de la proposition des Etats-Unis d’abaisser à 15 milliards de dollars leurs droits de douane agricole : « C’est insuffisant, mais c’est un début, un début lent ». 

Susan Schwab

Représentante des Etat-Unis au commerce

« Cette offre de 15 milliards... est un geste majeur, de bonne foi... pour que ce cyle réussisse...»

Pourtant à en croire Peter Mandelson, il n’y aura pas de nouvelles propositions sur le volet agricole du cycle de Doha :  « Cette partie agricole des négociations, si elle n’est pas fermée, est du moins en train d’être derrière nous, et nous devons maintenant nous concentrer sur les produits industriels dans le but de parvenir à un accord »

Une position que ne risque pas d’apprécier Kamal Nath, le négociateur indien, qui arrive aujourd’hui à Genève pour prêter main forte à son collègue brésilien.