Article publié le 27/07/2008 Dernière mise à jour le 27/07/2008 à 05:00 TU
Maria Remedios Garcia Albert, 57 ans. Selon certains médias espagnols, elle aurait profité de la couverture d'une organisation non gouvernementale pour ses voyages vers la Colombie.
(Photo : AF( Photo : AFP )
Avec notre correspondant en Espagne, François Musseau
La guérilla colombienne des FARC aurait du souci à se faire en Europe, continent où elle a de solides appuis. De source policière, on indique en effet que l’arrestation de Maria Remedios Garcia Albert, serait la première d’une longue série à venir.
Cette femme de 57 ans, de nationalité espagnole, serait elle-même un membre influant, une dirigeante, qui aurait de hautes responsabilités en Europe pour le compte des FARC. Elle était apparemment chargée de recueillir de l’argent pour le compte de la guérilla, et était en possession de diverses sommes lorsqu'elle a été arrêtée. Selon la même source, cette femme, offrait une couverture et un appui logistique en Espagne à certains de ses hauts dirigeants, à commencer par un certain Luis Edgar Devia Silva, alias Raul Reyes, le numéro 2 des FARC, tué en mars dernier par l’armée colombienne.
Maria Remedios Garcia Albert, servait, aussi selon la police, d’agent de liaison entre la direction en Colombie et différents représentants de la guérilla dans les pays européens, notamment en Suisse et en Suède.
A Bogota, le directeur de la police a indiqué que la capture de l'Espagnole avait été rendu possible par l'exploitation de l'ordinateur de Raul Reyes, récupéré par les autorités de Bogota le 1er mars lors de l'attaque de l'armée colombienne contre un camp des FARC en Equateur dans laquelle le dirigeant des FARC a été tué. Selon lui, d'autres arrestations vont suivre en Europe.
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