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Irlande

Traité de Lisbonne : quand c'est non, c'est non

par  RFI

Article publié le 27/07/2008 Dernière mise à jour le 27/07/2008 à 11:39 TU

Selon un sondage publié dimanche, 71% des Irlandais seraient opposés à la tenue d’un nouveau référendum sur la ratification du Traité de Lisbonne et 62% voteraient non en cas de nouvelle consultation. Un résultat à prendre avec les plus grandes précautions, vu le contexte politique et le commanditaire du sondage.

Un manifestant tient un panneau <em>«&nbsp;Non au Traité de Lisbonne&nbsp;», </em>lors de la venue de Nicolas Sarkozy, le 21&nbsp;juillet 2008.(Photo : Reuters)

Un manifestant tient un panneau « Non au Traité de Lisbonne », lors de la venue de Nicolas Sarkozy, le 21 juillet 2008.
(Photo : Reuters)

L’enquête a été commandée par un cercle britannique de réflexion « Open Europe », connu comme étant « eurosceptique ».

Il milite pour l’organisation d’un référendum sur le Traité de Lisbonne en Grande-Bretagne.

S’il voulait obtenir des résultats qui témoignent du rejet croissant de l’hypothèse d’un nouveau référendum et du Traité lui-même en Irlande, il ne pouvait pas s’y prendre mieux.

Le sondage a été effectué le lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy à Dublin, alors qu’avant son arrivée, les médias lui attribuaient l’intention de forcer les Irlandais à revoter, provoquant un véritable agacement de l’opinion publique sur le sujet.

En plus, l’Union européenne n’a encore présenté aucune proposition de résolution de la crise autour du Traité de Lisbonne.

Personne – même pas les Irlandais eux-mêmes – ne peut donc préjuger de leur réponse quand ces propositions seront sur la table. Ainsi, le sondage semble plutôt servir à amplifier une ambiance d’hostilité au Traité de Lisbonne qu’à aider à prévoir la décision définitive à son sujet.