Article publié le 28/07/2008 Dernière mise à jour le 28/07/2008 à 06:47 TU
Avec notre envoyé spécial à Ahmedabad, Mouhssine Ennaïmi
Les grandes villes indiennes ont été placées sous haute sécurité après les attentats de Ahmedabad, qui suivaient ceux de Bengalore. Ici, la gare de Lucknow, dimanche 27 juillet 2008.
( Photo : Reuters )
Si les enquêteurs ont répondu à plusieurs questions, ce n’est pas pour autant qu’ils ont résolu l’énigme et découvert qui se cachait derrière ce mystérieux groupe des Indiens moudjahidin. Il est vrai que l’e-mail de revendication des attentats a été localisé dans le nord de Bombay, et la police a fait une descente pour y collecter plusieurs disques durs informatiques.
A Ahmedabad, le chef de la police dit, lui, interroger une trentaine de personnes.
Les attentats du Gujarat auraient pu être plus meurtriers encore, la police et les services de déminage ont en effet réussi à désamorcer trois autres bombes dissimulées dans des voitures, près de Surat, dans le sud de l’Etat.
Plusieurs observateurs pointent du doigt la défaillance des services de sécurité indiens et leur manque de coopération. La police dépend en effet des Etats de la Fédération, et il n’y a pas ou peu d’informations échangées entre les régions. L’opposition, elle, compte bien jouer sur la corde sécuritaire et accuse déjà le gouvernement de laxisme.
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