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Etats-Unis/Iran

Israël exhorte Washington à ne pas baisser la garde

par  RFI

Article publié le 29/07/2008 Dernière mise à jour le 29/07/2008 à 15:08 TU

Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak.(Photo : AFP)

Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak.
(Photo : AFP)

Lors d’une rencontre à Washington avec Robert Gates, le secrétaire à la Défense américain, le ministre de la défense israélien Ehud Barak a demandé aux Etats-Unis de ne pas renoncer à l’option militaire contre l’Iran. « Le programme nucléaire iranien met en danger la stabilité de ma région et du monde entier. Nous continuons à soutenir qu’il faut durcir les sanctions économiques et financières contre les iraniens », a déclaré Ehud Barak. Shaul Mofaz, ministre israélien des Transports, qui est aussi en charge des relations stratégiques avec les Etats-Unis a lui aussi entamé une visite à Washington.

« Il faut poursuivre la politique qui consiste à laisser sur la table toutes les options », a affirmé lundi le ministre de la Défense israélien Ehud Barak à son homologue américain Robert Gates. La phrase est courte mais elle exprime en termes diplomatiques toute l’inquiétude de l’Etat hébreu face à un éventuel changement de stratégie des Etats-Unis vis-à-vis de l’Iran.

La visite à Washington d’Ehud Barak s’inscrit dans un contexte apparent de désescalade à la fois verbale et diplomatique entre les Etats-Unis et l’Iran, ce qui paraît éloigner la perspective d’une attaque américaine imminente contre les installations nucléaires iraniennes.

Iran nucléarisé

Les récents propos du secrétaire de la Défense Robert Gates et ceux du chef d’état-major américain Mike Mullen indiquent en effet que l’establishment militaire américain ne souhaite pas un conflit avec l’Iran qui aggraverait les difficultés de l’armée américaine déjà engagée en Irak et en Afghanistan.

La visite d’Ehud Barak et celle de Shaul Mofaz, chargé des relations stratégiques avec les Etats-Unis, sont le signe que l’Etat hébreu, qui redoute par-dessus tout un Iran nucléarisé, a entamé une nouvelle offensive diplomatique pour convaincre l’administration Bush de ne pas abandonner l’option militaire contre l’Iran.