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Côte d’Ivoire

Premier anniversaire de la Flamme de la paix

par Serge Daniel

Article publié le 30/07/2008 Dernière mise à jour le 30/07/2008 à 15:00 TU

Il y a un an, le 30 juillet 2007, le président Laurent Gbagbo (gauche) et le Premier ministre Guillaume Soro participaient pour la première fois à la cérémonie de la Flamme de la paix, à Bouaké.(Photo : AFP)

Il y a un an, le 30 juillet 2007, le président Laurent Gbagbo (gauche) et le Premier ministre Guillaume Soro participaient pour la première fois à la cérémonie de la Flamme de la paix, à Bouaké.
(Photo : AFP)

« La Flamme de la Paix », c'était il y a un an. La Côte d'Ivoire commémorait la fin de la guerre civile. Ce mercredi, le président ivoirien Laurent Gbagbo et le burkinabé Blaise Compaoré se sont rendus à Bouaké, pour une nouvelle cérémonie marquant le premier anniversaire de la Flamme et la sortie de crise ivoirienne. Le Premier ministre Guillaume Soro, chef des ex-rebelles des Force nouvelles (FN), l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ancien chef du gouvernement ivoirien  Alassane Ouattara ont également participé à la commémoration. L'an dernier, la cérémonie avait permis au chef de l'Etat ivoirien d'effectuer son premier voyage dans le nord du pays, sous contrôle des FN, depuis le début de la crise.

Le premier anniversaire de la « Flamme de la Paix » a été baptisé, en Côte d’Ivoire, « journée de la réconciliation et de la réunification ». Dans un stade de Bouaké, 25 000 personnes ont assisté à une cérémonie placée sous le signe du recueillement. Parmi les présents, Laurent Gbagbo, Blaise Compaoré et un représentant du président malien, empêché. Egalement présents à la cérémonie œcuménique, le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, mais aussi de grosses pointures de la classe politique ivoirienne tels Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara.

Les temps forts : à la tribune officielle, on a par exemple vu ex-rebelles ivoiriens et forces loyalistes, assis côte à côte dans une ambiance plutôt bon enfant. Autre image, ce sont les représentants des principales confessions religieuses du pays, qui ont fait le tour du stade de Bouaké, une flamme de la paix en main. Ensuite, il y a eu  des prières. Catholiques, musulmans, protestants, tous ont prié pour le retour d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

Prenant la parole, le président Laurent Gbagbo n’a pas caché qu’il piaffait d’impatience, il souhaite ardemment que la présidentielle ait lieu, comme prévu, le 30 novembre prochain. Avant lui, c’est Guillaume Soro qui a pris le micro. S’exprimant un peu en benjamin des leaders politiques ivoiriens, il a invité ses aînés à réapprendre à se parler. C’est ce qu’il a appelé « un dialogue vertueux ».