Article publié le 01/08/2008 Dernière mise à jour le 01/08/2008 à 02:20 TU
Le président roumain, Traian Basescu, s'est rendu dans un bidonville de la périphérie de la capitale italienne où vivent de nombreux Roumains, appartenant notamment à la minorité Rom.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Malgré leur désaccord, Silvio Berlusconi et le président roumain Traian Basescu ont fait bonne figure devant les caméras en se serrant la main, assortie d'un sourire de circonstance.
(Photo : AFP)
Une poignée de main forte devant les caméras, assortie d’un sourire de circonstance, Silvio Berlusconi et son homologue roumain Traian Basescu ont achevé leur conférence de presse conjointe à Rome en voulant donner une image positive de leur rencontre.
D’ailleurs Silvio Berlusconi a déclaré avec fermeté que son gouvernement était bien loin de vouloir cultiver des comportements de discriminations envers les Roumains, qu’ils soient d’ethnie rom ou non.
Mais les propos de Monsieur Berlusconi n’ont pas convaincu le président roumain. Traian Basescu a confirmé qu’il n’approuve pas certaines des décisions du gouvernement italien, notamment le recensement de tous les nomades dont beaucoup sont des Tziganes.
Le président roumain a demandé très formellement que le recueil des empreintes digitales des mineurs ne soit effectué qu’en présence de leurs parents ou d’un juge.
De son côté Silvio Berlusconi a affirmé que le fichage des enfants roms était le seul moyen de garantir pour tous, la scolarisation et il a annoncé la visite en Roumanie, la semaine prochaine, du ministre de l’Intérieur Roberto Maroni qui rencontrera son homologue roumain pour discuter des modalités d’utilisation de fonds européens, afin de favoriser l’intégration des Tziganes.
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