Article publié le 02/08/2008 Dernière mise à jour le 03/08/2008 à 03:37 TU
Le nouveau chef de l'Etat libanais Michel Sleimane a fixé ses priorités, vendredi, à l'occasion de la fête de l'armée. Parmi ces priorités : la lutte contre le terrorisme et la récupération des territoires encore occupés par Israël.
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Le président libanais Michel Sleimane (à gauche), en compagnie de son Premier ministre lors de la fête de l'armée, le vendredi 1er août.
(Photo: Reuters)
Dans son allocution, le chef de l’Etat a insisté sur le droit de l’armée, du peuple et de la résistance - en allusion au Hezbollah - à lutter pour libérer le territoire national. Le Liban exige le retrait d’Israël des fermes de Chebaa et des collines de Kfarshouba, à l’extrême sud-est du pays.
A travers ses propos, Michel Sleimane a voulu trancher la polémique qui dure depuis trois semaines au sujet de l’appui à la résistance dans la déclaration ministérielle. Le chef de l’Etat a promis que le Liban récupérera les territoires occupés par tous les moyens, très bientôt.
Autre priorité de l’armée selon Michel Sleimane : la lutte contre le terrorisme et contre les miliciens qui s’affrontent dans la ville de Tripoli. «La troupe doit profiter du consensus national qui s’est fait autour d’elle pour frapper d’une main de fer les fauteurs de trouble », a-t-il déclaré.
« La majorité et l’opposition, qui siègent maintenant au sein d’un même gouvernement, se sont entendues sur une formule médiane sur les activités militaires anti-israéliennes du Hezbollah. »
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