par RFI
Article publié le 03/08/2008 Dernière mise à jour le 03/08/2008 à 14:09 TU
Site de l'explosion où un attentat suicide a été commis, à Tizi Ouzou, le 3 août 2008.
(Photo : Reuters)
Brusque réveil des habitants du centre-ville de Tizi-Ouzou. Des dizaines de personnes apeurées sont sorties dans les rues à l’aube, après l’explosion d’un fourgon piégé à proximité d’un commissariat. Selon des sources concordantes, le véhicule était conduit par un kamikaze qui est mort sur le coup.
La déflagration qui a partiellement atteint le commissariat a cependant endommagé la façade d’une quinzaine de maisons situées aux alentours. Le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, qui s’est rendu sur les lieux, quelques heures après cet attentat kamikaze a estimé qu’il constituait une réponse du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), rebaptisé al-Qaïda au Maghreb islamique, à l’élimination il y a deux jours par les forces de sécurité de l’un de ses dirigeants dans la région.
Il faut dire que les montagnes de Kabylie demeurent le principal lieu de concentration de ces terroristes. Constamment traqués par les forces de l’ordre, ils organisent épisodiquement des attentats-kamikaze. Il y a deux semaines en effet, un kamikaze a moto, s’était lancé contre le premier véhicule d’un convoi militaire à Lakhdaria, faisant 13 blessés.
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