par RFI
Article publié le 04/08/2008 Dernière mise à jour le 05/08/2008 à 04:44 TU
Une femme brandit le portrait de Marina Petrella, lors de la manifestation contre l'extradition de l'ex-membre des Brigades rouges en Italie, le 19 juin 2008 à Paris.
(Photo : AFP)
Le parquet a suivi les recommandations des médecins qui demandaient que soient retirés les policiers postés devant la chambre d'hôpital de Marina Petrella.
Une mesure nécessaire pour la soigner dans de bonnes conditions selon ses médecins qui la décrivent en « abandon de vie », « suicidaire » et « dépressive ». Sauf coup de théâtre, la justice devrait donc libérer Marina Petrella, même si physiquement elle n'est plus en prison depuis son hospitalisation le 23 juillet dernier.
Reste à savoir si le juge imposera ou non un contrôle judiciaire. Car si le représentant du ministère de la Justice est favorable a une levée d'écrou pour raison médicale, il demande par ailleurs le maintien d'un strict contrôle judiciaire avec l'interdiction de quitter l'Ile-de-France, l'obligation de se soigner et le retrait de son passeport.
Ces mesures, précise le parquet, sont nécessaires pour ne pas compromettre la remise de l'ex-brigadiste aux autorités italiennes. Car Marina Petrella, même libre, sera toujours sous le coup d'un décret d'extradition, signé le 3 juin, et qui fait l'objet d'un recours devant le Conseil d'Etat. Cette juridiction doit se prononcer à l'automne. C'est le dernier recours de Marina Petrella qui demande toujours à pouvoir rester en France.
Avocate de Marina Petrella
« Je demande un renoncement à la procédure d’extradition pour raisons humanitaires. »
10/06/2008 à 02:45 TU