par RFI
Article publié le 07/08/2008 Dernière mise à jour le 07/08/2008 à 11:21 TU
Le chef de l'opposition Anwar Ibrahim (g) avec son épouse, Wan Azizah Ismail, présidente du Parti de la justice et du peuple, en mars 2008 à la sortie du bureau de vote.
(Photo : AFP)
Anwar Ibrahim, leader de l'opposition malaisienne, a été formellement inculpé jeudi pour « sodomie », une accusation qu'il réfute en dénonçant une machination du pouvoir pour contrer son retour en politique depuis son succès aux législatives de mars. « C'est une calomnie, une accusation malveillante et je suis innocent », a-t-il déclaré. Il a plaidé non coupable après s'être vu communiquer par un tribunal de Kuala Lumpur les motifs de son inculpation. Il a été libéré sous caution (6 100 dollars) jusqu'à la prochaine audience prévue le 10 septembre. Anwar Ibrahim est poursuivi par un de ses assistants âgé de 23 ans, Mohamad Saiful Bukhari Azlan, qui a déposé une plainte à son encontre. Ces poursuites surviennent à quelques semaines d'une élection partielle qui pourrait signer le retour du chef de l'opposition au Parlement.
«Lors des dernières élections en mars 2008, le parti de l'opposition mené par Anwar Ibrahim a eu de très beaux résultats. En fait, on dirait que c'est une nouvelle tentative du gouvernement pour éviter de démissionner.»
Numéro deux du parti Kaedilan Rakyat (Parti de la justice populaire), et ami de l'opposant.
«C'est une accusation calomnieuse.(...)En fait ces accusations sont dues à une intervention politique du Premier ministre lui-même, et de membres de sa famille.»
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