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Etats-Unis

Barack Obama arrive en tête au palmarès des librairies

Article publié le 15/08/2008 Dernière mise à jour le 15/08/2008 à 13:53 TU

Les livres consacrés aux deux candidats aux élections américaines se multiplient outre-Atlantique.(Montage : RFI)

Les livres consacrés aux deux candidats aux élections américaines se multiplient outre-Atlantique.
(Montage : RFI)

Barack Obama est omniprésent en librairie. Plus d'une vingtaine de livres consacrés au candidat démocrate à l'élection présidentielle viennent d'être édités. Les livres sur le sénateur démocrate se vendent comme des petits pains aux Etats-Unis, où sa candidature à la Maison Blanche a déclenché cet été une véritable guerre éditoriale entre ses partisans et ses détracteurs.

Avec notre correspondante à Washington, Donaig Ledu

Deux douzaines de livres sur Barack Obama sont parus ou doivent paraître aux Etats-Unis. C'est deux fois plus que pour John Kerry, il y a quatre ans, et quatre fois plus que pour le candidat républicain, John McCain. Le choix s'étend du coloriage pour enfants, aux beaux livres de photos, en passant par les biographies plus ou moins bien intentionnées.

Cela ne reflète évidemment pas les intentions de vote, mais le phénomène Obama fait incontestablement le bonheur des éditeurs. La star des écrivains, c’est Obama lui-même. Deux livres autobiographiques et un recueil de ses discours se trouvent en bonne place sur les étals des librairies. Et à 47 ans, le candidat qui aspire à devenir le premier président noir des Etats-Unis s'apprête à publier un quatrième livre en septembre, intitulé « le changement dans lequel nous pouvons croire ».

Le candidat républicain suscite moins de passion

Mais ces derniers jours, le pamphlet de Jerome Corsi apparaît en bonne place dans le palmares des ventes. Le même auteur avait écrit un livre très critique et très remarqué sur John Kerry, lors de la campagne de 2004.

Dans La Nation Obama, il décrit le candidat démocrate comme le fils d’un alcoolique polygame, qui a cherché à noyer son abandon dans la drogue, le radicalisme et les sentiments anti-américains. L’équipe de campagne d’Obama fait savoir qu’elle ne répondra pas à ce genre d’attaques.

John McCain, pour sa part, aimerait bien que l’on parle de lui avec autant de passion. Mais s’il fait moins vendre, expliquent ses partisans, c’est parce que les Américains le connaissent mieux et depuis plus longtemps. Réponse le 4 novembre.