par RFI
Article publié le 21/08/2008 Dernière mise à jour le 22/08/2008 à 13:08 TU
C’est au poste de gendarmerie, situé à l’entrée de Nouadhibou, que Yahya Waghf a été interpellé à la mi-journée. Il se rendait dans la capitale économique pour y tenir un meeting avec d’autres représentants du Front de défense de la démocratie, un front qui regroupe plusieurs partis, opposés au coup d’Etat.
A-t-il été arrêté parce qu’il risquait de troubler l’ordre public, aux yeux des autorités ? Aucune explication officielle n’a pour l’instant été donnée.
Yahya Waghf a déjà passé deux jours en résidence surveillée, après le coup d’Etat. Depuis, il a multiplié les déclarations contre les nouvelles autorités militaires. La dernière date d’hier, sur une chaîne de télévision arabe.
L’ex-Premier ministre est un proche de Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Il a d’abord été ministre secrétaire général de la présidence, en charge des grands chantiers du chef de l’Etat, c’était en 2007. Puis, il été nommé Premier ministre en mai, et une nouvelle fois en juillet dernier, juste après posé sa démission, en pleine crise politique.
Secrétaire d'Etat français à la Coopération
« Ca, la communauté internationale ne peut pas l'accepter. La première demande, c'est la libération du président. La deuxième demande, c'est l'ouverture d'un dialogue politique. La troisième chose, c'est qu'il faut forcément que toute solution d'avenir soit confirmée par les urnes. »
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