Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Présidentielle américaine

La crise financière s’invite dans la campagne

Article publié le 19/09/2008 Dernière mise à jour le 19/09/2008 à 02:56 TU

Barack Obama et John McCain s'affrontent à propos de la crise financière.(Photo: Reuters / Montage : RFI)

Barack Obama et John McCain s'affrontent à propos de la crise financière.
(Photo: Reuters / Montage : RFI)

En pleine crise économique, John McCain a du mal à se démarquer de la politique menée par George Bush. Ce jeudi, le candidat républicain à la Maison blanche a promis, s’il est élu président des Etats-Unis, de « renvoyer » le président du régulateur boursier américain (SEC), affirmant qu’il a « trahi la confiance du public ». Réactions embarrassées du camp républicain : ancien représentant républicain au Congrès, l’actuel président de la SEC, Christopher Cox, a été nommé à son poste en août 2005 par un certain… George Bush. De son côté, Barack Obama invite les électeurs à se débarrasser le 4 novembre de « tous ceux qui pensent que les richesses sont seulement pour un petit nombre, de ceux qui pensent ‘débrouillez vous tout seul’, de ceux qui à Washington regardaient ailleurs et qui nous ont mené sur cette voie désastreuse. »

Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du

L’un des stratèges de la campagne McCain a accusé les démocrates de se « réjouir » de la crise financière. « Ils ne cessent de répéter que les problèmes économiques leur rendent service » a-t-il affirmé.

De fait, il semble bien que le balancier, un temps favorable à John McCain, soit reparti dans le sens de Barack Obama.

Les deux candidats sont toujours au coude à coude dans les sondages nationaux. Ces derniers, faut il le rappeler, ne veulent pas dire grand-chose puisque la compétition se joue Etat par Etat, et qu’au final le nom du futur locataire de la Maison Blanche ne dépendra que de la volonté des électeurs d’une dizaine d’Etats-clés, ceux qui peuvent basculer de républicain à démocrate ou inversement.

Le camp républicain rattrapé par la politique de George Bush

Quoi qu’il en soit,  il apparaît désormais assez clairement que « l’effet Palin » commence à s’estomper, et que John McCain a du mal, en ces temps de grande incertitude économique, à se démarquer clairement de la politique menée par George Bush.

Barack Obama, évidemment, ne se prive pas d’enfoncer le clou en accusant son rival de ne rien comprendre à l’économie. John Mac Cain lui-même avait maladroitement avoué il y a quelques mois que ce domaine là n’était pas son point fort.