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Russie / France

Paris maintient sa coopération avec Moscou malgré la crise en Géorgie

Article publié le 20/09/2008 Dernière mise à jour le 20/09/2008 à 03:05 TU

<p>Le Premier ministre français François Fillon veut traiter la Russie en partenaire, pas en adversaire.</p>( Photo : Reuters / Montage: RFI )

Le Premier ministre français François Fillon veut traiter la Russie en partenaire, pas en adversaire.


( Photo : Reuters / Montage: RFI )

Les Premiers ministres russes et français, Vladimir Poutine et François Fillon, ont insisté ensemble ce vendredi sur la nécessité de « liens étroits » entre la Russie et l’Europe pour garantir « la stabilité et la paix ». La rencontre, qui se poursuit ce samedi, a lieu à la résidence officielle de Vladimir Poutine à Sotchi (sud de la Russie)dans le cadre d’un séminaire gouvernemental franco-russe prévu de longue date, mais qui était resté en suspens ces dernières semaines en raison de la crise géorgienne. Vladimir Poutine a loué « la ténacité, le talent diplomatique, la patience » de Nicolas Sarkozy.

Avec notre envoyée spéciale à Sotchi, Valérie Gas

Eviter le blocage avec la Russie, la traiter en partenaire, pas en adversaire, c’est la politique que la France a décidé de mener pour le moment. A Sotchi, François Fillon a encouragé Vladimir Poutine à poursuivre les efforts pour résoudre la crise géorgienne, précisant que le président français « se félicite que les accords que nous avons trouvé ensemble soient mis en œuvre ».

François Fillon

Premier ministre français

« Nous avons tenu à l'effectivité de cette rencontre parce que nous attachons une très grande importance au renforcement du partenariat entre l'Union Européenne et la Russie, et singulièrement entre la France et la Russie ».

20/09/2008 par Valérie Gas

Dans un contexte marqué ces derniers jours par les attaques de la secrétaire d’Etat américaine Condoleeza Rice contre l’attitude russe en Géorgie, Vladimir Poutine a apprécié. Il a voulu donner des gages de bonne volonté, affirmant que « naturellement, tous les accords obtenus grâce aux efforts du président français seront réalisés ».

De la parole aux actes, le temps peut-être long mais à entendre le Premier ministre russe, si on sort de la crise, Nicolas Sarkozy y aura été pour beaucoup. « Nicolas Sarkozy a fait preuve de ténacité, de talent diplomatique, de patience, a dit Vladimir Poutine. Grâce à vous, on a pu faire beaucoup au Caucase. »

Saluer les efforts de la France et de l’Europe, c’est peut-être la réponse de Moscou à Washington.