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Israël

Ehud Olmert passe le flambeau à Tzipi Livni

par  RFI

Article publié le 21/09/2008 Dernière mise à jour le 21/09/2008 à 17:21 TU

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, éclaboussé par des affaires de corruption, a officiellement remis dimanche soir sa démission au président Shimon Peres. Mais Ehud Olmert devrait encore rester à son poste plusieurs semaines, voire plusieurs mois, le temps qu'un nouveau gouvernement de coalition soit formé. Le chef de l'Etat israélien dispose de deux semaines pour choisir la personnalité chargée de former un nouveau cabinet. Il devrait désigner la nouvelle dirigeante du parti Kadima, Tzipi Livni. Dimanche matin, en Conseil des ministres, Ehud OLmert a souhaité bonne chance à l'actuelle ministre des Affaires étrangères. Il a appelé le pays à la soutenir.

Le Premier ministre Ehud Olmert (d) et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, son successeur à la tête du Parti Kadima, lors du Conseil de ministres, le 21 septembre 2008 à Jérusalem.(Photo : Reuters)

Le Premier ministre Ehud Olmert (d) et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, son successeur à la tête du Parti Kadima, lors du Conseil de ministres, le 21 septembre 2008 à Jérusalem.
(Photo : Reuters)


Avant même que cette démission ne soit officielle, les tractations se multiplient. Ehud Barak, chef de file du Parti travailliste et collègue au sein du gouvernement de Tzipi Livnin, a ainsi rencontré Benjamin Netanyahu, principal opposant à l'actuelle coalition. Les deux hommes seraient ainsi favorables à la tenue d'élections anticipées.

Tzipi Livni s'est déclarée surprise de cette rencontre entre deux anciens Premiers ministres alors qu'elle affirme ne pas avoir obtenu de rendez-vous avec Ehud Barak. Sa première priorité reste la formation d'une coalition gouvernementale qui lui permettrait de succéder officiellement à Ehud Olmert sans recourir à un nouveau scrutin. Il lui faut pour cela convaincre le parti orthodoxe Shass qui dispose de 12 députés au Parlement de demeurer au sein du gouvernement. Le parti sépharade réclame, en échange, des subventions pour ses écoles religieuses et la promesse de ne pas négocier le statut de Jérusalem.

La nouvelle chef de file de Kadima a toutefois affirmé ne pas craindre des élections anticipées. Elle affirme même être en mesure de conduire son parti à la victoire. Il faudra pour cela faire mentir les sondages qui donnent Benjamin Netanyahu et son parti, le Likoud, grands vainqueurs d'éventuelles élections anticipées.