par RFI
Article publié le 23/09/2008 Dernière mise à jour le 23/09/2008 à 20:26 TU
Il n'y a « pas de crise au gouvernement », a affirmé Gwede Mantashe, secrétaire général de l'ANC (g), le 23 septembre 2008.
(Photo : AFP)
Onze ministres et trois secrétaires d’Etat ont démissionné. On peut donc parler de crise politique.
Ces ministres, on s’en doute, souhaitaient témoigner de leur solidarité envers leur ami, Thabo Mbeki. Mais cette désertion est peut-être aussi un acte de défiance vis-à-vis du chef de l’ANC, Jacob Zuma, qui avait prié les ministres de rester en place.
Zuma espérait, encore hier lors de sa conférence de presse à Johannesbourg, que la transition allait se dérouler de façon sereine. Mais ses espoirs ont été déçus aujourd’hui. Les marchés ont très mal réagi à la démission du ministre des Finances, Trevor Manuel, car pour les investisseurs Manuel est le garant de la stabilité de la première économie du continent.
Manuel a fait savoir cependant qu’il était prêt dans un deuxième temps à servir la nouvelle administration, ce qui a néanmoins semé la confusion. Et l’un des bras droits de Jacob Zuma, Gwede Mantashe, a réfuté le terme de « crise » cet après-midi. Il a affirmé que seulement six des quatorze ministres démissionnaires ne souhaitaient pas reprendre leur place au sein du gouvernement du futur président sud-africain, Kgalema Motlanthe.
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