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Un tiers du Conseil de sécurité renouvelé

Article publié le 18/10/2008 Dernière mise à jour le 18/10/2008 à 05:25 TU

L'entrée du siège de l'Onu, à New York. (Photo : www.un.org)

L'entrée du siège de l'Onu, à New York.
(Photo : www.un.org)

Tous les ans, le Conseil de sécurité renouvelle 5 de ses membres. Au total, 15 pays y siègent, dont les cinq permanents dotés d'un droit de veto. A la fin de l'année, la Belgique, l'Italie, l'Indonésie, le Panama et l'Afrique du sud laisseront leur place. Leurs successeurs ont été choisis vendredi par les 192 pays membres de l'assemblée générale de l'Onu. Pour obtenir les sièges si convoités, il fallait au moins rassembler 128 voix.

Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion

Selon l'ambassadeur britannique à l'Onu, John Sawers, l'Iran s'est vu infliger une correction. Téhéran briguait un siège au Conseil de sécurité, auquel il n'a pas pu accéder depuis 1956.

Dans un tract de campagne distribué aux ambassadeurs, la république islamique promettait notamment de lutter contre la prolifération des armes de destruction massive. Mais les promesses de couloir et les démarches diplomatiques n'ont pas suffi.

Téhéran n'a obtenu que 32 voix sur 192, très loin derrière le Japon, un donateur généreux, qui a facilement emporté le siège au sein du groupe, avec 158 voix. La perspective de voir l'Iran siéger au Conseil de sécurité, juste à côté de la France, a donc été écartée.

Parmi les nouveaux venus au Conseil : le Mexique et l'Ouganda, qui n'avaient aucun opposant au sein de leurs groupes régionaux. Mais les pays européens n'avaient que deux sièges pour trois candidats.

La Turquie en a obtenu un, avec 151 voix, un bon score. Plusieurs diplomates jugent que le pays, proche des occidentaux, peut servir de pont sur des dossiers comme l'Iran, l'Irak ou la Syrie.

L'Autriche a obtenu le second siège, avec 133 voix. Mais l'Islande, en dépit d'une campagne vigoureuse, a échoué, avec 87 voix, peut-être parce que l'économie du pays a été balayée par la crise financière.