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Francophonie

Clôture du XIIe sommet de la Francophonie à Québec

Article publié le 20/10/2008 Dernière mise à jour le 20/10/2008 à 09:33 TU

Les chefs d'Etats et de gouvernements de la Francophonie, réunis à Québec, se sont engagés dimanche à soutenir la tenue d'un sommet international sur la crise financière et à contribuer à une réduction de moitié d'ici 2050 des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le Premier ministre canadien Stephen Harper a souligné, à la clôture du XIIe sommet de la Francophonie, que ce « premier forum Nord-Sud » avait été l'occasion « d'appuyer l'idée » d'un sommet international sur la crise financière.

Poignées de mains en fin de conférence entre (de gauche à droite) : Le Premier ministre de la New Brunswick Shawn Graham, le Premier ministre français François Fillion, le Premier ministre canadien Stephen Harper, le Premier ministre québecois Jean Charest et le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, le 19 octobre 2008.(Photo: Reuters)

Poignées de mains en fin de conférence entre (de gauche à droite) : Le Premier ministre de la New Brunswick Shawn Graham, le Premier ministre français François Fillion, le Premier ministre canadien Stephen Harper, le Premier ministre québecois Jean Charest et le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, le 19 octobre 2008.
(Photo: Reuters)

Avec notre envoyé spécial à Québec, Bruno Daroux

Au terme d’une lutte acharnée avec la République démocratique du Congo, c’est finalement Madagascar qui a arraché l’organisation du prochain sommet de 2010. Kinshasa accueillera celui de 2012.

De la cuvée 2008 dominée par la crise financière, on retiendra surtout le soutien des pays membres à un sommet international. Tous les participants se sont mis d'accord sur la nécessité d’une réforme urgente et coordonnée du système monétaire mondial.

Sur l’environnement, l’un des grands thèmes de débat cette année, les pays de l’espace francophone s’engagent à réduire de 50% d’ici 2050 les émissions de gaz à effet de serre, et ils s’inscrivent ainsi dans le droit fil des décisions de la conférence de Bali en décembre dernier.

Et puis, pour la première fois dans ce genre de sommet, la langue française a eu droit à tous les honneurs pendant une demi-journée. Résultat : la mise en place d’un pacte linguistique.

Les signataires de ce texte s’engagent à faire de leur mieux pour développer l’usage du français sur leur territoire, et s’engagent aussi à s’exprimer dans la langue de Molière, au sein des instances internationales.

Des avancées donc, mais comme souvent, peu de moyens financiers accompagnent ces bonnes résolutions. A juger sur pièces donc et sur la durée…