par RFI
Article publié le 27/10/2008 Dernière mise à jour le 27/10/2008 à 11:33 TU
26 octobre 2008 : attaque entre les forces armées congolaises et les rebelles de Laurent Nkunda, près de Rugari, à 40 km au nord de Goma.
(Photo : AFP)
Les violences s'intensifient dans l'Est du pays où les rebelles de Laurent Nkunda se sont emparés ce dimanche de Rumangabo, une des plus importantes bases militaires, située sur un axe stratégique dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) à une cinquantaine de kilomètres de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
Les dernières quarante-huit heures ont été marquées par des combats à plusieurs endroits dans le Nord-Kivu entre l'armée régulière de RDC et le CNDP, le mouvement du général dissident Laurent Nkunda. Les rebelles se sont emparés du camp de Rumangabo, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Goma. Une caserne qu'ils avaient déjà occupée il y a 10 jours, avant de l'abandonner sur injonction de la Monuc.
Les affrontements de ces deux derniers jours se doublent d'une guerre des communiqués. La rébellion de Laurent Nkunda affirme qu'elle n’a fait que riposter aux attaques généralisées depuis mardi dernier. Attaques lancées non seulement par l’armée congolaise, mais aussi par les FDLR, les Forces démocratiques de libération du Rwanda et le Pareco, la formation des miliciens maï-maï. Accusée de ne pas avoir condamné ces attaques, la Monuc déclare qu'il n'y a pas eu d'affrontements la semaine dernière avant ceux du week-end.
De son côté, le gouvernement congolais a affirmé que deux bataillons étrangers, sans citer le Rwanda, ont participé à la prise du camp de Rumangabo.
Des troupes de la Monuc ont été déployées sur l'axe routier Rutshuru - Goma, pour sécuriser les déplacements des civils fuyant les combats. Au cours de ce déploiement, deux blindés de la force des Nations unies ont été touchés par des roquettes tirées par les rebelles du CNDP.
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10/10/2008 à 03:41 TU