Article publié le 10/11/2008 Dernière mise à jour le 10/11/2008 à 04:53 TU
Les initiateurs de la campagne pour le pardon veulent construire un mouvement populaire pour la réconciliation au sein des Territoires palestiniens.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Gaza, Karim Lebhour
L'affiche a été placardée un peu partout dans Gaza. Deux Palestiniens se tiennent dans les bras l'un de l'autre, avec la mention « Frères, malgré tout ». Le même message se décline aussi sur des tee-shirts, sur les téléphones portables par sms et sur les radios.
« Que Dieu aide nos parents à pardonner. Toi et moi, oublions ce qui s'est passé », martèle une annonce, diffusée sur les stations palestiniennes.
Réconciliation
Cette campagne financée avec des fonds norvégiens a été lancée par Tayssir Shaqleh, directeur d'une ONG palestinienne. Il veut ainsi frapper les esprits.
« Le message est qu'en dépit de tout de ce qui s'est passé, nous sommes toujours des frères. Ici, dans la bande de Gaza, nous avons deux communautés divisées. Par exemple, si je suis Fatah et que mon voisin est Hamas, nous ne nous parlons pas. C’est un danger qui menace toute la société.».
Les initiateurs de la campagne pour le pardon veulent construire un mouvement populaire pour la réconciliation, qui espèrent-ils poussera les dirigeants des deux factions à se mettre d’accord. Ils organisent à la fin de la semaine un tournoi de football entre des équipes de Hamas et du Fatah.
A lire également